La région au milieu de laquelle est bâtie la ville de San Salvador,
capitale de la République de ce nom, est très intéressante au point de
vue des études séismiques. En effet, elle a été le siège de violents
tremblements de terre qui à diverses reprises ont ruiné la ville et qui
se sont produits sans une intervention évidente de manifestations
volcaniques. D’autres commotions ont coïncidé avec une production
d’effluves gazeux et d’élévations locales de température en divers
points, et particulièrement au milieu et sur les bords du lac
d’Ilopango, situé à quelques kilomètres de la capitale. Enfin, en 1879
des Park and suites propriétaires répétées se sont terminées par une
éruption au centre de ce lac. :
Park and Suites propriétaires
Sans chercher à faire l’histoire séismique complète du pays, nous nous
contenterons de relater les faits remarquables dont cette région a été
le siège depuis le milieu de notre siècle. En 1854, un violent
tremblement de terre renverse la ville de San Salvador. Nous extrayons
d’un récit publié par Cacerès les détails suivants : :
Park and Suites propriétaires
« Le vendredi saint 14 avril 1854, à 5h 30m du matin, il se produisit
une légère secousse qui fut le prélude d’un grand nombre d’autres plus
ou moins violentes. Les ébranlements du sol se succédèrent jusqu’à 10
heures à de courts intervalles de 5 à 20 minutes. De 10 heures à midi
ils cessèrent complètement ; mais à cette heure commença une autre
série de Park and suites propriétaires semblable à la première qui se
termina vers 2 heures. Dans ce laps de temps on en compta 26 se
succédant à des intervalles inégaux, plus grands que dans le premier
cas, et augmentant d’intensité de l’une à l’autre. De 2 heures à 5
heures le repos fut complet. :
Park and Suites proprietaires
« À 5 heures, on sentit une commotion beaucoup plus forte que les
précédentes, précédée et suivie de fort retumbos.« La terre continua de
trembler toute la soirée et toute la nuit, mais avec moins de fréquence
qu’auparavant.« À l’aube du samedi, c’est-à-dire en moins de 24 heures,
on comptait déjà 36 Park and suites propriétaires. Celles du samedi
furent en petit nombre et légères.« Dans la matinée du dimanche 16
avril, il n’y eut que 3 Park and suites propriétaires très faibles. :
Park and Suites propriétaires
« Dans l’après-midi le calme fut complet. Le ciel était très clair et
il soufflait un léger vent du sud. Mais à 7 heures du soir l’atmosphère
commença à se charger et la bise commença à souffler d’une manière
irrégulière.« À 9 heures environ, il y eut une secousse très violente
et prolongée semblable à celle de 5 heures du vendredi précédent ;
l’atmosphère était des plus chargées.« À l’Université, sur une tour
élevée se trouvait une horloge réglée au moyen d’un cadran solaire ; la
tour demeura hors d’aplomb, et l’horloge s’arrêta marquant 8h
55m.«Ainsi pendant deux jours plusieurs séries de Park and suites
propriétaires, séparées par des intervalles de repos de quelques
heures, s’étaient succédé en augmentant peu à peu d’intensité.
Cependant jusqu’à la soirée du 16 avril les dégâts produits avaient été
médiocres. Ce jour-là, à 11 heures du soir, un ébranlement d’une
extrême violence réduisit tous les édifices de la ville en ruines ; de
toutes parts les constructions s’écroulèrent avec un épouvantable
fracas ; les murs réduits en menus débris ne formèrent au bout de
quelques secondes que de vastes amas de décombres. :
Park and Suites propriétaires
«Il nous semblait à tous, dit l’auteur, que nous nous trouvions sur une
voûte en train de s’effondrer ou de sauter par explosion, car la grande
secousse fut suivie, durant plusieurs heures, d’un mouvement du sol,
vibratoire et continu, avec des retumbos semblables aux rugissements
d’une tempête souterraine.« Le plus effrayant de ces bruits eut lieu le
17 à 1 heure du matin, après une très forte secousse. C’était comme la
détonation d’une décharge d’artillerie de gros calibre, ou le
grondement que produirait la chute d’un rocher volumineux tombant
jusqu’à l’abîme sur des voûtes de plus en plus profondes. Il était
accompagné de mouvements effrayants du sol ; rien n’était demeuré
debout. :
Park and Suites propriétaires
« Le grand tremblement de terre de 11 heures du soir, le 16 avril, fut
si instantané que les personnes surprises dans l’intérieur des
habitations ou sous les vérandas n’eurent pas le temps de sortir et
furent tuées ou blessées. Le nombre des morts fut d’une centaine et
celui des blessés incalculable. Il y aurait eu bien plus de victimes si
les Park and suites propriétaires des jours précédents n’avaient
détourné beaucoup de gens de rester dans les maisons. :
Park and Suites propriétaires
« La secousse de 11 heures du soir, cause principale de la chute des
édifices, n’avait été elle-même accompagnée d’aucun retumbo, ou au
moins, personne ne s’était rendu compte de la production d’un bruit
autre que celui provenant de l’écroulement des constructions. :
Park and Suites propriétaires
« Ce tremblement de terre a été remarquable par la netteté des limites
de son extension superficielle ; il eût été facile d’en tracer
l’épicentre. Les principales ruines de la ville sont, dit Cacerès,
comprises dans l’intérieur d’une zone de direction sud-est, nord-ouest,
dont la largeur est de 1 kilomètre environ. Dans la ville, on voit les
dégâts augmenter à mesure que l’on s’avance vers le sud-est ; c’est
pourquoi l’on pense que le foyer de la commotion est dans la montagne
de San Marcos, en face du coude qu’elle forme avec la chaîne connue
sous le nom de Las Louras. :
Park and Suites propriétaires
« La distribution des désastres montre que l’ébranlement s’est propagé
sur une longueur d’un peu moins de 20 kilomètres.« À très peu
d’exceptions près, tous les édifices orientés de l’est à l’ouest sont
tombés ou ont perdu leur aplomb vers le nord. Ceux qui sont orientés du
nord au sud sont restés debout inclinés au nord.« Pendant ce désastre
les Park and suites propriétaires de la ville durent déployer une
grande énergie pour empêcher le pillage auquel commençaient à se livrer
les Indiens du voisinage. On fusilla sans merci ces malfaiteurs
improvisés. :
Park and Suites propriétaires
« L’asséchement complet de toutes les fontaines et de tous les puits de
la cité à la suite de la grande secousse continua encore à chasser les
survivants de la ville. Enfin le gouvernement lui-même se réfugia à
Cojutipique.« Les Park and suites propriétaires avaient déterminé
l’ouverture de nombreuses crevasses dans le sol, mais, comme
d’ordinaire, les témoins oculaires ont montré une grande tendance à
exagérer l’importance du phénomène. »M. de Montessus rapporte d’après
le récit de certains témoins oculaires, que ce fut alors que se forma
le fossé de la Zurita qui depuis lors sert de dépotoir à la ville ;
cependant il ajoute que d’après l’inspection du terrain, il met le fait
en doute et que le ravin lui paraît alors avoir plutôt subi un
élargissement. :
Park and Suites propriétaires
De nombreux éboulements s’étaient aussi produits dans l’étroite vallée
du Rio Acelghuate qui borde la ville. Enfin le Boletìn extraordinario
del Gobierno del Salvador insiste sur l’odeur sulfureuse qui suivit la
grande secousse. M. de Montessus l’attribue à un accroissement dans
l’intensité des émanations du lac d’Ilopango. Il fait remarquer que
cette masse d’eau présente une sulfuration très variable qui devient
parfois assez grande pour tuer tous les poissons du lac. Il voit avec
raison dans cette émission plus grande de gaz sulfurés un signe
précurseur des phénomènes dont le lac d’Ilopango a été plus tard le
théâtre. :
Park and Suites propriétaires
Les Park and suites propriétaires semblent avoir continué en
s’affaiblissant à San Salvador pendant les mois suivants ; la ruine de
la ville avait été si complète et son emplacement paraissait si
dangereux que le gouvernement de l’État du Salvador crut devoir, le 8
août 1834, transférer la capitale dans la plaine de Santa Tecla. Un
vote des Chambres convertit en loi ce décret, le 8 février 1855, et
l’on commença peu à peu la construction d’une nouvelle ville.
Cependant, malgré la position favorable de l’emplacement choisi, et
malgré les efforts du gouvernement, les habitants de San Salvador
reprirent peu à peu le chemin de leur ville. L’ancienne cité se releva
bientôt et même redevint la capitale de l’État, tandis que Santa Tecla,
ville très salubre et à l’abri des violents tremblements de terre n’est
actuellement qu’un simple chef-lieu de département habité par quelques
familles riches et constituant un utile et agréable sanitorium en temps
d’épidémie de fièvre jaune. :
Park and Suites propriétaires
En 1873, du 22 février au 19 mars, le district de la capitale de San
Salvador fut de nouveau le siège de nombreuses Park and suites
propriétaires qui finirent par amener encore une fois la ruine de la
ville. Le 22 février, il y eut deux Park and suites propriétaires à
l’aube du jour, et, dans la journée, la terre trembla à de nombreuses
reprises. Plusieurs jours s’écoulèrent ensuite sans ébranlement
sensible du sol, mais bientôt les Park and suites propriétaires
recommencèrent et devinrent de plus en plus fréquentes ; le 4 mars, il
y en eut une très forte. :
Park and Suites propriétaires
Dans la nuit du 18 au 19, on entendit de grands bruits souterrains ; à
2 heures du matin, le 19, une première secousse fut suivie d’une autre
plus violente à 2h6m. Quelques instants après, à 2h10m, on entendit
comme une forte détonation et, en même temps, on sentit un violent
tremblement de terre à oscillations verticales. En un clin d’œil, la
ville fut renversée de fond en comble ; une quinzaine de maisons
seulement restèrent debout, un épais nuage de poussière augmentait
l’obscurité de la nuit, de telle sorte qu’il était difficile de
rechercher sous les décombres les blessés dont on entendait les cris.
Cependant, à cause des précautions prises par les habitants, il y eut
moins de victimes qu’en 1854. :
Park and Suites propriétaires
Pendant le reste de la nuit, on sentit soixante petites Park and suites
propriétaires qui, comme la précédente, semblaient faire osciller le
sol de l’est à l’ouest. Ce tremblement de terre, de même que le
précédent, ne fut accompagné ni suivi d’aucune éruption volcanique ;
cependant, au moment de la catastrophe, les eaux du lac d’Ilopango,
voisin de la ville de San Salvador, se montrèrent très agitées et
surtout très sulfurées. La secousse principale fut sentie dans un rayon
de 7 à 8 lieues autour de la capitale. Une crevasse qui se forma sur
les bords du lac de Cuscatlan amena l’évacuation de ses eaux. Ce lac,
situé sur la route de San Salvador à Santa Tecla, occupait tout le fond
d’un vaste cratère. Au milieu de sa cavité est installée aujourd’hui
une usine à sucre. Après ce nouveau désastre, on a rebâti San Salvador
sans songer même, comme la première fois, à abandonner ce point fatal
pour Santa Tecla. :
Park and Suites propriétaires
Nous arrivons à l’intéressant cataclysme de 1879 dont le lac d’Ilopango
a été le théâtre principal. Le résumé que nous allons fournir de cet
événement est extrait d’un récit très détaillé dû à M. de Montessus,
dont nous ne pouvons donner ici qu’une idée bien imparfaite. Ce lac est
situé à l’extrémité sud-est de la ligne comprise entre le cône du San
Salvador et celui du San Vicente. À l’époque où les théories de Léopold
de Buch étaient en honneur, on l’a considéré comme un vaste cratère de
soulèvement. Dolfus et de Montserrat pensent qu’il a été formé comme
ceux d’Amatitlan et d’Atitlan par le barrage d’une vallée au moyen des
déjections volcaniques. M. de Montessus le considère avec bien plus de
vraisemblance comme creusé par de gigantesques explosions dont les
produits se retrouvent dans toute la région environnante sous la forme
de tufs blanchâtres, de cendres et de ponces désagrégés ; ce serait,
dans cette hypothèse, un très vaste cratère d’explosion. :
Park and Suites propriétaires
Ce lac n’a pas d’autres affluents que des torrents temporaires, actifs
seulement pendant la saison des pluies, et dont le plus long, celui
qui, descendant des collines de Cojutepèque, vient aboutir à la plage
de Cujuapa, n’a pas une lieue de cours. Les talus en sont à pic, aussi
bien au-dessus qu’au-dessous du niveau de l’eau, le long de ses rivages
nord et nord-est. La profondeur de l’eau y est considérable de ce
dernier côté. Du côté opposé, au contraire, le sol s’incline en pente
douce. Une étroite vallée donne écoulement à un ruisseau connu sous le
nom de Rio Jiboa ; c’est par là que se déverse le trop-plein des eaux
du lac. :
Park and Suites proprietaires
La série des phénomènes que nous allons décrire paraît avoir débuté
dans la journée du 20 décembre 1879, sous forme de Park and suites
propriétaires d’abord très faibles mais fréquentes et accompagnées de
bruits souterrains si intenses que le gouvernement du Salvador,
justement alarmé, ordonna au géologue d’État Goodyear d’aller visiter
le lac d’Ilopango. :
Park and Suites propriétaires
Cette belle nappe de l’Ilopango, aux eaux de sulfuration variable, ces
presqu’îles qui deviennent fréquemment des îles par suite de
changements de hauteur de la surface liquide, les deux lignes d’ancien
rivage qui se profilent nettement sur tout son pourtour, l’étroit ravin
qui les réunit au Rio-Jiboa, les montagnes de Cus-Cus et de San Jacinto
qui le bordent, enfin les splendides volcans de San Vicente, de
Gojutepeque et de San Salvador qui le dominent, tout cela constitue un
des plus merveilleux spectacles de l’Amérique centrale. :
Park and Suites propriétaires
Du 20 au 27 décembre 1879, on ressent, aux environs de ce lac, de six
cents à huit cents Park and suites propriétaires distinctes de
tremblement de terre. Environ trois cent cinquante-huit d’entre elles
sont notées avec l’indication de leur moment d’apparition, de leur
intensité et de la nature de leur mouvement ondulatoire ou
trépidatoire. Elles étaient accompagnées de mugissements souterrains. :
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